Promets moi que ce n'est pas du n'importe quoi.

Promets moi que tu ne te moques pas de moi.

Promets moi que je compte pour toi.

Promets moi juste que tu tiens à moi.

Promets moi.

Je ne veux pas être ces autres. Je ne veux pas être prise pour une personne. J'ai pas le Blues. J'ai juste le Funk.

Je suis 100 000 volts. J' envoie chier tout le monde. Je m'en excuse.

            Il y a l'oiseau qui piaille près de ma fenêtre. D'autre jour, j'aurais apprécié, mais aujourd'hui je voudrais gueler "Tagueeeeeeele".

J'ai été nulle, archi-nulle, méga-nulle hier soir. Il devait certainement avoir besoin de moi. Puis moi, je me suis vexée comme une grosse atardée. Hier soir, j'étais déchainée. Du genre à me coincer une barette à cheveux entre les dents et sourire. Ou à faire de vieilles grimaces, dans un intêret qui n'existe pas. A croire que ma suceptibilité marche main dans la main avec ma folie passagère. Et moi, pendant ce temps là, "je tournais la manivelle".Non même pas. J'ai tout gaché. J'en ai eu la franche sensation, du moins.

Ouais, parce que moi, je veux qu'il voit que je suis là pour lui, quoi qu'il arrive. Parce que je l'aime. L'erreur est humaine. Seulement si elle n'arrive pas trop souvent. Je crois, alors, avoir encore une bonne marge.

Journée avec le ptit tOm. Journée avec celui qui s'éloigne progressivement de moi. Mais journée quand même. Je vais le voir manger "proprement" son hamburger, pendant que je lutterai avec ma salade. Il va manger des fils fourrés tout seul, mais à mes côtés. Et on va aller repérer.

♣

        en plus, y'avait tout le monde qui me regardait et tout. C'était net'.        

        thomas dit : 
      

J'ai une envie de cinéma ces jours ci. Demain, l'envie se réalisera. Paris, je t'aime me conviendra à merveille. Vais pouvoir admirer la sublime Natalie Portman. Quel bonheur! Et puis...La rupture. Film à l'eau de rose. Parfait pour les célibataires dans mon genre.

C'est la fin de nos années collège. L'Italie en lune de mire. Le bonheur. Sans eux. Ca l'est moins. Sans lui. Ca l'est encore moins. On s'habituera. C'est sur. Car il le faut.

          J'ai l'estomac noué. Le coeur serré. L'esprit tourmenté. Les yeux mouillés.

Je ne sais pas si je joue une nouvelle fois sur ma parano. Mais là, ça claque.

Certains vont lire ces quelques mots chétifs et vont avoir un gout de déjà vu dans la bouche. Je me pose peut être trop de questions. Peut être que tout ca n'est qu'inutilité. Mais...

Y'a des soirs comme ceux là, ou je me sens nulle. Des soirs comme ceux là, ou j'ai l'impression de ne servir à rien dans la vie des personnes qui me sont proches.

Peut être que les mots qui suivent ne sont que blablatages inutils et paranos, mais c'est moi. J'en ai besoin. Et puisque l'autre là. Ce con passe avant moi, c'est dur de se dire qu'on est quelque chose pour lui. On se moque, mais on aime. 

Puis, les éternels disputes avec l'homme de la maison. Il cherche en moi, le défaut. Lorsque je fais quelque chose de bien, le mal est quand même relevé. Sa vie, ses intérêts (à elle), sont plus importants que mes résultats, mes épreuves, ou toutes ces choses banales qui nous font chier lorqu'on doit y répondre, mais qui nous montre qu'au moins, on pense à nous. Il était fatigué, agressif et tout ce qu'on veut. L'ange est arrivé. Le diable est guerri. Moi, je fais la tête. Mais le diable n'y prête aucunes attentions.

Et tout ca, là, personne ne le comprend. On mécoute, mais on enfonce. On écoute, pour rien. Et dans ces moments là, j'aime me rabaisser.