Je crois être heureuse ces derniers temps.

J'ai passé l'après midi avec Maxime. Ce Maxime que j'aime tant. Il était lui hier. C'était le vrai. Celui que j'ai toujours connu. Et là, j'ai dis Ouuff . Après tout, je rêvais peut être. Ou bien j'étais trop atteinte sentimentalement pour comprendre que je fabulais. On a fait le circuit habituel. Comme si nos virés à Lille étaient administrées. On est allé au Chinois. Comme d'habitude. On est passé par la vieille bourse avant de piquer vers EuraLille. On y a vu un pigeon mort, coincé dans les filets de la Cour. Puis j'ai ri. On a parlé de choses et d'autres. Les gens nous on pris pour des malades mentaux, à danser en plein centre ville sur la chanson dont je ne citerais, ni l'artiste, ni le titre. On est aussi passé par Monoprix pour acheter une petite bouteille d'eau-citronnée, pour changer.

A minuit, ce soir, Gare Lille Europe, elle revient. Elle revient pour les vacances. Son sourire me manque. Son rire aussi. Sa sensibilité me manque. Ses conneries aussi. Mozza revient pour faire un petit Bahuuu à Ju. Juste pour dire de ne pas rester trop longtemps sans se voir.

Il est peut être con, l'autre gros "tout niqué" qui pisse la porte ouverte, mais j'arrive pas à me décoller. Cookie a dis que c'était joli et mignon de s'attacher comme ca. On va dire oui, juste pour ne pas le froisser.

J'aime Grey's Anatomy. Les docteurs Mamour et Burck sont plus que kiffffant voyez vous. Et puis c'est fais de pleins d'histoires trop compliquées.

Maman a dis que j'allais "bof-bof, moral à zéro, besoin de soutien" en ce moment.

Il pleut. C'est enfin un temps de Toussaint. Mais c'est plutôt moche. C'est humide, mouillé, nostalgique, froid... Une période ou je vais avoir besoin de voir des gens. Des personnes qui me feront sourire. Sourire, c'est moins épuisant pour un homme que de faire la guele, m'a t-on dis.Alors je souris, même si au sous sol de mon p'tit être, je grimace.

J'ai recu le Pop Art numéro 1. Je suis déjà fan de ce "magazine" fait-main. Ma chambre est déjà placarder de ce jolie petit couple en noir et blanc.

Finalement, j'aime beaucoup ce lycée!

Joshua Radin_Closer

Ca fait du bien de voir des gens que l'on connait quasi' par coeur. Ca rebooste comme il faut. Après ces petites retrouvailles, t'as la banane. Le bon gros sourire d'avant.

On a joué les grosses bourges, hier au Colysée. On attendait tranquillement qu'on puisse entrer dans la salle pour voir Carolyn Carlson à l'oeuvre. On avoue ne pas avoir compris le rapport entre les calligraphies et la chorégraphie. C'était une sorte de charabia qu'on essayait de déchiffrer, en vain. On peut juste dire que c'était "beau" et très "spécial"!

Ma routine est mise en place. Mon cerveau se programme enfin correctement. Il reconnait désormais Justine. La petite déglinguée, naïve, naturelle, amoureuse, stressée, bordélique, boudeuse, énergique, spontanée d'entan.

Je me pensais capable et assez forte pour tourner une de ces pochettes plastifiées de ma vie. L'idéal aurait été de passer à autre chose tout en gardant en mémoire tout ces moments passés avec eux. Mais je ne fais pas encore bien la transition. Je suis moi, sans l'être réellement. Je pense être "moi" uniquement avec eux. C'est simplement dur de se dire que je ne revivrai plus jamais ce passé. Que je ne serais plus jamais dans la même classe qu'eux. Qu'on grandira et évoluera chacun de notre côté.

Là bas, je suis bien. Je ne suis pas encore chez moi, mais ca le deviendra. On prend ses marques. Prend ses habitudes. On suit après avoir "dominé". On ne dit pas tout. Garde beaucoup de secrets en soi. On sourit, parce qu'on dit que la première impression est toujours celle qu'on garde. Parfois, ma guele des mauvais jours arrive. Ca passe. On oublie. Pas complètement. Mais on essaie d'oublier. On écoute. On participe. On parle un peu pour dire que ce ne soit pas toujours la même routine. On attend gentillement le train du soir. 30 minutes minimum. On pose lourdement son cul sur le fauteuil bleu du train. Et on ...

C'est une des premières fois ou je me surprend à ne pas savoir quoi faire pour me dépatouiller de l'affaire ou j'ai malencontreusement foutu les pieds. L'amour, quand ca te touches, t'y peux rien. Tu choisis pas d'être dans le bonheur ou la merde complète. Parfois, tu t'en sors vite. Mais quand t'es réellement amoureux, le chemin est plus long. Moi, je cale dès le début (espérons qu'apprendre à conduire ne sera pas aussi catastrophique!). C'est une vraie couille-môle, mais je l'aime.

J'ai des envies de Le Diable s'habille en Prada. D'être samedi soir pour voir les plus beaux. D'être la Toussaint pour voir Ma Mozza.